Grand jeu de Province 2017
Voici les très bonnes photos du Grand Jeu où la 7 a brillé !
Voici le récit de notre cher Augus'
Chers Parents,
Avec ce weekend, s’achève la dernière activité de troupe (hors MPVDM) de l'année avant le camp d'été.
L'occasion de faire un retour rapide sur l'année scoute écoulée avant de concrétiser tous les progrès accomplis dans l’organisation du camp.
Ce dernier acte se termine de bien belle manière. Pour rejouer la transmission du trône de Charlemagne 800 ans après, plus de 500 scouts 18 troupes 70 patrouilles, une météo idéale, un cadre splendide et une organisation millimétrée.
Nous espérons que vos garçons ont profité pleinement de cette parenthèse pour regonfler les batteries avant de reprendre les cours.
Après la grand-messe dans la Cathédrale Chartres fraîchement et superbement rénovée, la troupe a pu se mesurer aux 17 autres troupes tant sur le plan technique que sur celui du sport ou de l'expression. Au programme, grande course d'orientation le premier jour sous un soleil de plomb à travers les villages et les champs de blé de la Beauce. Après d'âpres combats et une longue marche, nous sommes passés sous le proche de ce qui serait notre lieu de bivouac pendant deux jours, le Chateau de la Riviere.
Un lieu encore trop peu connu et unique en son genre. Intact depuis le début du 17 ème siècle , épargné par la révolution, il est depuis sept ans entre les mains de M.de Vitry qui œuvre avec son équipe à la rénovation du parc et du château lui-même. Les 500 scouts ont pu contribuer à cet effort en ramassant plusieurs tonnes de pierres qui serviront à la construction et à la rénovation de l’enceinte. Le propriétaire nous invite à faire connaître ce lieu magique au plus grand nombre, c'est 100 fois plus beau en vrai que sur les photos, on peut le visiter en semaine et pendant les weekend, l’occasion idéal pour une escapade familial proche de Versailles.
Nous nous couchons après une belle veillée des boute-en-train, fatigués mais heureux de cette première journée.
Le lendemain grand soleil et ciel bleu. Course de chars oblige, nous nous armons des blasons et des tuniques que nous avions confectionnés pour une parade géante avant le départ des bolides.
Sur la ligne de départ pas moins de 70 chars s'élancent successivement dans une course héroïque au son des hourras et des oriflammes qui claquent au vent. Les troupes ont rivalisé de techniques et d'ingéniosité pour construire le "bige" qui les mèneraient à la victoire.
Des chars avec ou sans roues, d'un seul tenant ou en fourche, en forme de moto ou de croix de Lorraine inversée, de bambou de sapin ou de chêne, on se serait cru au SCF (Salon du Chars Français). Concernant la 7, le Guépard et le Jaguar arrivent jusqu'en demi-final grâce à la souplesse de leurs cavaliers et la pugnacité des chevaux qui les tirent. En poule qualificative, 14 chars prennent place sur la grille de départ, Le Tigre, le Puma et la Panthère finissent à une honorable sixième ou septième place cependant insuffisante pour se hisser en phase finale. On notera que seuls les chars à roues se sont qualifiés, cela pourra donner des idées pour le camp cet été.
L'après-midi s'articule en un service au propriétaire, ou, pour la VII, en une répétition générale de la "ciné-scéni" qui à lieu le soir même. Rangée en ordre de bataille, sous la direction de Philippe Warnan et Foucauld Bussière, les scouts figurants répètent la chorégraphie de la scène qui oppose les armées du roi Lothaire à celle des barbares. Ironie du sort, la troupe qui s'oppose à la 7 dans cette reconstitution n'est autre que notre meilleure "ennemie", la XIIIème Versailles. Les acteurs principaux ( les boute-en-train) répètent quant à eux, sous l’œil avisé d'Ignace Barek.
Au cours de l'après-midi dans les bois du château, les 70 patrouilles testent leur dextérité en relevant différents défis, estimation de poids, de distance, distinction d'écorce d'arbre, lancé de marteau, chant, course d'orientation, et bien d'autres...
La journée s'achève par la grande veillée à laquelle nos hôtes nous font l'honneur d’assister.
Le lendemain, la montée des couleurs devant le Château de la Rivière nous motive pour ramasser encore quelque tonnes de cailloux et préparer notre fortin pour contrer l’assaillant. Vaillante, après avoir repoussé plus d'ennemis que quiconque, la VII, de fatigue, succombera aux attaques des troupes enragées de Lothaire. Une course-poursuite s'en suivra pour mettre la main sur le trésor de Charlemagne, Joyeuse.
Les dernières phases du début d'après-midi voient s'opposer les champions par tranche d'âge des patrouilles, du jeune scout au plus ancien. Une bataille de foulard se déroule au milieu d'un ring 30 contre 30, galvanisés par une foule en liesse chacun s'est dépassé pour offrir à son camp la victoire.
Viens, au terme de ces jeux et ces joutes, le moment de remettre au plus méritant les lauriers qu'il mérite. Le tigre se classe dans les dix premières patrouilles ainsi le Guépard qui occupe une glorieuse 3e place. Elle gagne donc une séance de "tire bille" en patrouille. La troupe obtient une délicieuse médaille en chocolat et se classe 4e sur 18.
Les organisateurs en la personne du grand chef organisateur Vincent Dieudonné, nous ont félicités pour l'ambiance de la troupe, pour son engagement dans les veillées, et l'esprit particulier que nous avons eu durant le weekend.
Si ces compliments nous font honneur, c'est avant tout grâce à la constante progression des scouts pendant l'année, qui ont répondu présents en très grande majorité aux activités malgré le froid et les exams. L'exigence de l'engagement scout demande parfois des sacrifices importants mais la régularité et la présence ont fait de la troupe ce qu'elle est aujourd’hui. Une troupe qui chante est une troupe qui fonctionne bien dit-on souvent, ce fut le cas ce weekend, et cela à été remarqué. Nous avons remarqué aussi un effort dans la prise d'initiative, l'efficacité, la cohésion des hp et l’attention porté aux plus jeunes.
Pour que cela soit possible, il faut souligner l'engament constant des CP qui ont accompagné leur patrouille durant toute l'année. N'oubliez pas de les féliciter et les remercier pour le travail global, même si vous trouvez des choses à redire sur les points de détails d'organisation.
Enfin, il est important de mettre à l'honneur les 5 boute-en-train qui ont remplis leur poste d'action de la plus belle des manières : les frères Cyprien et Stanislas Viel, Matias de Vericourt dit le Corse ou le conteur, et enfin les inséparables Fouacauld Hardy et Pierre Tremolet. Tout cela est de bon augure pour le camp d'été !